bienvenue chez moi

oui, ici, c'est carte sur table à table ouverte.
On y mange et on danse,
ici vous êtes mes invités...
entrer donc messieur dames
installez vous confortablement
attablez vous
un verre de cidre ?
plutôt champagne ?
un peu de vignes
un peu de sucre
beaucoup de bulles
les langue se délient
ditent moi
Vous venez de loin ?
Vos enfants vont bien ?
et votre tante toujours à sa place ?
il fait bon
vous ne trouvez pas ?

Comme personne n'ose parler
je désigne des places
la gardienne de se temple
ira en place d'honneur
et c'est en face de moi
que Vous vous asseirais
une fois flavia assisse,
les autres se dirige
encore hésitant
vers les places de la table
ily en a trop
vous vous espacer
rapprocher vous un peu
que j'entende vos voix
chez moi point de messe basse
on est à coeur ouvert
ne blessons pas les autres
Notre Capitaine installer
nous regarde un a un
et puis range sa belle pipe en bois déjà éteinte
Calliope la plus discrète
à sortie belle toilette
et souris à l'attente
Espoir à longuement hésiter pour trouver sa place
et se retrouve coincer
tout prés de la fenêtre
entre calliope la douce
et Flavia la reine
Maye s'est mise au centre
entre moi et Flavia
et pour cause
elle veut compté es histoire
elle veut raconter
nous l'écouterons à la fin du repas
les met arrive tout seul
j'ai oublier de cité des convive...
Il y a Thers
arriver en retard essouffler
qui cherche autant sa place que ces mots
je la met à ma droite
un sourire, une respiration se calme
tiens par la fenêtre ghibli arrive
il entre, ris,se présente
et s'installe à une place vide
il y a aussi un merle_moqueur
lui sortis droit d'une chanson
sans demander
se pose à ma droite
un peu crispé de se geste
je me moque de lui
qu'il y reste le bougre s'il si sent à l’aise
blackmoon un peu fatigué
s'est aussi joint à nous
sa va ? je l'espère...
de son monde rêveur
skatebetter sait vivre sans rancune
et s’assied sans hésitation en espèrent le calme
Et voici Djam à la belle voix
Qui s’installe en face de Maye
Poliment je lui demande de changer de place
Celle-ci est pour Aurelle qui rêve de kangourou.
Letepf des mots décortiquer plein les yeux
S’assied sur les genoux de Thers
Puis se pose à sa gauche en s’excusant
Il y a encore deux timides
Qui en place de lecteur n’ose poser la plume
J’ai nommé Somanjess et Océane
De plus messieurs dames attabler
De plus,
Comme serveuse,
Nous avons un éditeur
Madame Madolière

Bref, êtes vous tous bien ?
Que le dîner commence
J’oubliais : si je vous est conviez
Ces que ces jours de fêtes
Aujourd’hui, nous sommes réunis
Pour fêter un évènement ancien
Mais je n’en sais plus le nom…

Merci gente dame lulli
Et pour faire honneur à cette place de choix que, si j'en crois votre description, j'ai davantage volé comme une pie que mérité, au point que ce sans-gêne vous a crispé, désarroi que vous avez tenté de dissimuler par quelques phrases moqueuses, que je n'ai pas relevés ou vous ai bien vite pardonnées. C'est vrai qu'on se connaît si mal. Donc pour justifier que je siège à votre droite, marque insigne de valeur que je ne mérite décidément pas, je joue le rôle de l'échanson et verse quelques douceureuses liqueurs à boire à nos invités. Quand toute le monde s'est désaltéré et que l'effet de ce modeste alcool a commencé à délier les langues de ces convives dont beaucoup me sont inconnus, je surmonte ma timidité, me fais violence et pousse une chanson. Sans grande originalité, j'entonne le chant des cerises, accompagné par un orgue - baroque - dont les sons mélodieux viennent d'on ne sait d'où.

Le Capitaine hoche la tête, retire sa bouffarde d'une main sûre et la vide dans le cendrier.
Le poulet posé sur son épaule gauche (mais non c'est pas un poulet, c'est un perroquet !) lève une patte, puis l'autre.

Le regard du loup de mer parcours l'assemblée et prend la couleur de l'océan, liquide, transparent.
Il se fixe un instant qui dure une éternité, perdu dans les souvenirs des naufrages d'un autre temps.
un sourire effleure son visage, fugace. Une jolie fille ? une bière goûtée dans un bar d'un port de l'atlantique ou simplement le goût salé des embruns sur les lèvres après un bonne tempête ?

Mystère

le fil du temps tisse les liens
le capitaine observe,
son péroquet attend,
Merle commence à chanter
mais Flavia semble un peu loin de nous
en retrais
je lui propose un deal
elle grimpe sur la table
pour résiter un poéme
et en échange
elle pourra passé la nuit chez moi...

tout s'est arêter
et le temps
et l'envie
afaller
rassasier
on ne vois plus que notre ombre sur les fauteille délaver.
la pipe fait voleter une fumée violette
le peroquet c'est tu
on respire lentement
et puis
et puis une musique s'élève de la pièce à coter
je vous invite d'un geste à allez voir
un orchestre
peu ordinaire
joue
et dors
ou dors de joué.
une valse succéde à un tango
la valse j'adore
je propose au capitaine de me faire danser
on tourne
les couples timidement se forme
la piste s'enflame
le plancher crisse sous les pas
les milles temps son compter
la dance s'arrête net entre deux pas
indésis
on regarde autour de nous
plus de mur, juste la mer
et son doux roulis
on y plonge
on en rêve
l'eau inonde nos tristesse
on a chaud
l'eau est bonne
la musique des oiseaux à repris lentement
on barbotte, on nage, on ris
puis c'est la fatigue
dans l'eau de nos rêve
on s'endors
la maison se referme sur nous,
elle nous protége.